OPPORTUNITÉS DANS LE SECTEUR AGRICOLE ET OBJECTIFS PRIORITAIRES.

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L’histoire du secteur primaire haïtien est le témoignage du grand potentiel du secteur. Toutefois, Haïti n'a pas été en mesure de maintenir ou de mettre à profit sa position jadis dominante sur des produits tels que le sucre, le café, le sisal et le coton. En fait aujourd’hui, le pays connait de plus en plus l’insécurité alimentaire avec la baisse de la production des cultures traditionnelles telles que le sorgho, partiellement compensées par la hausse de certaines autres productions, telles que les haricots secs et les ignames. Les productions de riz, de maïs et de poulets ont stagné au cours des 50 dernières années. Les cinq filières ci-dessous sont les principales exportations officielles:

  • Vétiver et autres huiles essentielles. La production totale a augmenté en dix ans, passant de 20 à 60 tonnes de production annuelle, faisant d'Haïti le plus grand producteur au monde.
  • Mangue madame Francisque. Haïti fait partie du peloton de tête des pays producteurs et exportateurs de mangues dans le monde.
  • Fèves de cacao. Le cacao a été traditionnellement parmi les produits d’exportation les plus importants.
  • Fruits de mer / Poisson (homard et mollusques). . La prise nationale actuelle est estimée à 8,000 MT environ.
  • Café (vert ou torréfié). Le café est une ancienne culture en Haïti et est resté une partie importante du «jardin créole».

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Les perspectives pour le développement d’exports d’Haïti sont favorables pour les huiles essentielles, les mangues Francisque et les fèves de cacao. Deux autres filières qui se sont développées dans les années 1900 et qui étaient exportatrices de volumes conséquents incluent du sisal et du coton.

OBJECTIFS PRIORITAIRES :

  1. Renforcement des principales institutions d'appui au secteur agricole.
  2. Amélioration des conditions de compétitivité de l’agriculture haïtienne.
  3. Optimisation de la production alimentaire pour la consommation intérieure et l'exportation des excédents vers les pays voisins.
  4. Optimiser l’utilisation des terres agricoles.